Lausanne, Juin 2007. Je disais oui à Jésus.
Le début d’une nouvelle aventure. Le commencement d’une route à deux, en chemin vers…
moi et vers la vie !
Car dire oui à Jésus, c’est recevoir la vie éternelle.
Mais partager sa vie avec lui, grandir à ses côtés, c’est apprendre à devenir en vie ici, sur
terre !
Oui, ma rencontre avec Jésus a changé beaucoup de choses mais n’a pas tout changé. Car la
vie avec lui est un processus.
Inconsciemment, dans nos milieux d’églises, c’est parfois un peu ce que l’on croit ou ce que
l’on dit: que tout est accompli ce jour là.
Oui ce jour est clé, il est un tournant monumental mais ce n’est que le début !
C’est pour cela que j’ai choisi de vous raconter au travers de ces quelques lignes, plus que le jour de ma conversion.

J’ai découvert un fait très intéressant: dans la Bible, lorsque que le mot «sauvé» est utilisé
pour décrire une personne qui donne sa vie et son coeur à Jésus et reçoit la vie éternelle,
c‘est le terme grec «sozo» qui est utilisé. Or celui-ci contient beaucoup plus que notre
traduction française ne laisse sous-entendre. En grec, cela veut dire «sauvé, guéri, libéré».
Dans ma vie, depuis l’été 2007, c’est une aventure vers beaucoup de guérisons intérieures et
de délivrances qui a commencé. Au fil de ces dernières années, Jésus m’a guérie et délivrée de blessures profondes de rejet, de tristesse, de timidité, de sentiments de honte et d’abandon
et Il a transformé mon coeur: il était fermé, Il l’a restoré afin que je puisse aimer à nouveau.
Et cela s’est fait par processus, par étape. Par des sessions de prière conduites par le St-Esprit
et des personnes expertes dans la guérison intérieure (SOZO, Freedom Encounters…), à
l’église lors de temps de louange et de prière remplis de la présence de Dieu, seule dans ma
chambre ou par des prières de délivrances d’héritages spirituels générationnels. Il a par
exemple dû me libérer de liens générationnels liés à la franc-maçonnerie, et d’autres liés à
des pratiques druidiques. Je n’avais aucune connaissance de cela, mais le St Esprit m’a révélé
que cela avait encore un impact sur ma vie: comme des liens qui m’empêchaient de recevoir
librement les bénédictions de Dieu notamment dans le domaine des relations, des finances
ou encore dans mon écoute de Dieu.
Et il a aussi utilisé des infirmiers de l’âme (ou psyhothérapeutes 😉 ) pour que je puisse
continuer à avancer.
Et Il continuera encore à me guérir. C’est un processus continuel.
Car lorsque l’on ouvre la porte à Jésus, lorsqu’il vient frapper à la porte de notre coeur, on
arrive près de lui avec un tas de bagages, conscients ou inconscients, liés à notre vie ou celle
de nos ancêtres. Et il veut prendre ces bagages et nous libérer de leur influence sur notre
moral, nos relations, mais aussi sur notre vision de Dieu.
De nombreuses choses avaient voilé mon image de Dieu, de Jésus et du St Esprit sans que
j’en sois consciente: des expériences douleureuses passées, aussi des déceptions – ne
comprenant pas pourquoi Dieu avait laissé faire certaines choses dans ma vie- ou même la
manière dont Dieu est dépeint dans certains milieux chrétiens: Dieu est beaucoup plus
«crazy» et drôle que ce je croyais. Il est beaucoup plus amour que ce que je pense, et cela je
suis encore en chemin pour le découvrir. Le St Esprit est un vecteur de tant de douceur, de
paix mais aussi de fun, de joie, de relations. Ils sont si loin des images religieuses
traditionnelles transmises.
Je n’ai pas vu d’indications claires dans la Parole de Dieu sur un processus de guérison
intérieure, mais peut-être que Jésus avait, lorsqu’il était sur terre, une telle puissance, que
lorsqu’il «sauvait» / «sozo» quelqu’un, il opérait une transformation 3 en 1. En un instant,
la sauvant des ténèbres, la guérissant physiquement et intérieurement et la délivrant des
héritages spirituels ancestraux ou des démons qui l’habitait. Peut-être.
Aujourd’hui, nous avons le St Esprit pour nous guider: il est la clé vers la guérison intérieure.
Ce qui est passionnant dans un tel processus – même s’il peut être long et fastidieux dans
certains cas – c’est qu’il nous amène à la vraie version de nous-même. Je me sens de plus en
plus libre d’être moi, libre du regard des autres, et surtout je me dirige toujours plus vers la
destinée qu’il a déposée en moi depuis que je suis dans le ventre de ma mère. «Tu m’as fait
ce que je suis, et tu m’as tissé dans le ventre de ma mère». (Psaume 139:13)
Et c’est à ce moment, que l’on devient de plus en plus en vie.
Et de cette vie en abondance, qui déborde, nous pouvons donner le surplus et arroser les
autres sur notre chemin pour les rendre eux aussi plus vivants.

Aujourd’hui beaucoup me décrivent comme une femme joyeuse, relationnelle et qui aime les
gens. Un miracle, sachant d’où je viens !
Concernant ma destinée: Il me révèle ces temps qu’il m’a créée pour apporter le sens de la
fête et de la célébration autour de moi, et ainsi arroser les autres avec la joie, la vie, et
connecter les gens entre eux, faire reculer la solitude. Entre autres ! 🙂 Dès petite, cela a
toujours été en moi je réalise mais je le mets en place particulièrement depuis l’année
dernière et je me réjouis de ce qui se prépare pour ces mois prochains !

Je vous laisse avec ces mots de l’apôtre Paul qui invite les croyants à ne pas seulement
s’arrêter au salut, mais à aller plus loin.
et vous souhaite un bon processus… vers la vie ! 🙂

Noëmie